Le jeudi 23 juin dernier, les citoyens du Royaume-Uni ont décidés, par la voie d’un référendum nommée le Brexit (Britain exit), de sortir de l’Union européenne. La victoire du Brexit a pris de court l'ensemble des marchés financiers et certaines places boursières ont observées des chutes du même ordre de grandeur qu'au moment de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008.
La bourse de New York (Dow Jones) a plongé de 610,32 points, ou de -3,39% tandis que l’indice S&P/TSX (Toronto) a perdu 239,5 points, ou -1,69%. En comparaison, la chute des bourses nord-américaine est restée bien plus limitée que celle de nombreuses places européennes comme Madrid (-12,35% à la clôture), Paris (-8,04%) ou Francfort (-6,82%) et la situait plutôt parmi des places moins directement concernées par le Brexit comme Zurich (-3,44%).
La chute des marchés depuis jeudi soir est un moment de panique, qui ne doit pas être interprété comme une tendance ou une projection à moyen et à long terme, Aujourd’hui, le marché est dans une phase émotionnelle car le vote va à l’encontre des prévisions. Par contre, le choc est absorbable et nous ne devrions pas assister à des ventes de panique. Cela dit, il est difficile de faire des projections dans le temps sur l’effet en bourse du Brexit.
Le Royaume-Uni est le troisième partenaire économique du Québec et du Canada, mais les liens commerciaux sont très peu significatifs avec nous. Nous croyons que le Royaume-Uni va ralentir et pourrait plonger en récession car les relations commerciales avec l'Union européenne seront remises en question.
La chute de la livre sterling va toutefois avantager les exportateurs. La baisse des cours du pétrole et la réduction des taux d'intérêt pourraient aussi stimuler la consommation. Par contre, une chute de confiance prolongée ainsi qu’un ralentissement plus important de l'économie pourraient nuire à la demande pour les ressources naturelles et faire reculer les indices boursiers canadiens.
Enfin, bien au-delà de la réaction boursière des dernières heures, il faudra surtout surveiller les effets géopolitiques du Brexit sur les pays environnants et ses répercussions sur l'économie mondiale. La volatilité actuelle sur les marchés financiers sera présente jusqu’à l’élection américaine en novembre prochain.
De notre côté, la correction sur vos portefeuilles semblent moins marquée grâce à une bonne diversification du risque. En général, les portefeuilles résistent grâce à la dévaluation du dollar canadien (-1,5 cent) et à une bonne diversification géographique des placements.
Nous surveillons constamment les marchés et vous tiendrons au courant si la situation économique continue de se détériorer de façon significative. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions au sujet de vos placements ou pour avoir plus d’informations sur l’impact du Brexit.
Cordialement.
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