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  • Pascal Duguay

Bulletin Zénith - Printemps 2015



Bonjour à tous !!!!

Il nous fait plaisir de vous envoyer notre bulletin d’information pour le printemps 2015. Nous espérons que vous apprécierez les informations qu’il contient et nous espérons que ces informations vous seront utiles. N’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez quelques questions que ce soit au sujet de vos placements ou pour toute autre question.

Revue des marchés

Dans l’ensemble, l’économie mondiale a continué à se redresser en 2014, bien que ce redressement ne se soit pas fait de manière uniforme, tout comme ce fut le cas pendant presque toute la période actuelle de reprise économique. Après avoir subi un repli au cours du premier trimestre, l’économie américaine a pris de l’expansion à un taux plus élevé que prévu au cours de la deuxième moitié de l’année. Bien qu’elle n’ait pas connu une aussi forte reprise, l’économie canadienne a également montré des signes de redressement au cours de 2014. Dans d’autres régions, les événements géopolitiques, comme le conflit en Ukraine et au Moyen-Orient, la croissance plus lente en Chine et le risque de déflation en Europe, ont affecté les marchés financiers. Mais, dans l’ensemble, l’expansion mondiale a prudemment progressé.

Les marchés financiers mondiaux ont commencé l’année sur une note hésitante, mais ils ont tiré profit des tendances économiques haussières et des bénéfices de société solides au cours des saisons printanière et estivale. La plupart des indices boursiers ont enregistré un rendement positif jusqu’à la fin du troisième trimestre, mais la volatilité est apparue au cours du quatrième trimestre, au moment où les investisseurs ont commencé à s’inquiéter du ralentissement de la croissance des marchés émergents, notamment en Chine.

Pendant ce temps, une nouvelle ère a commencé sur le marché du pétrole. L’OPEP ayant récemment décidé de maintenir son plafond de production et de laisser faire les forces du marché, l’année 2015 devrait être caractérisée par la chute des prix de l’énergie. Le cartel semble avoir renoncé, pour le moment, à son rôle de producteur d’appoint et nous pourrions bien connaître de nouveaux creux.

La situation des prix du pétrole accentuera la volatilité du marché boursier canadien. Cependant, nous pensons que la dépréciation du dollar canadien atténuera les effets de la baisse des cours du pétrole sur les producteurs d’énergie canadiens. Nous sommes convaincus que la situation se stabilisera en milieu d’année, que les prix repartiront ensuite à la hausse et que de belles occasions seront à saisir.

En ce qui concerne le marché boursier américain, nous nous réjouissons du fait que les gains dégagés en 2014 sont attribuables à la croissance des bénéfices plutôt qu’à l’expansion des multiples d’évaluation. Néanmoins, nous estimons que le marché américain est évalué à sa juste valeur et nous commençons à remarquer l’apparition d’occasions de valeur à l’étranger. Avec la fin de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis et le lancement de programmes semblables dans le monde développé (le Japon, par exemple, met sur pied une version encore plus audacieuse d’assouplissement quantitatif), nous pensons qu’il est temps de rechercher la liquidité et d’augmenter notre exposition aux actions internationales.

Enfin, en 2015, la Réserve fédérale américaine devrait commencer à relever ses taux directeurs (à notre avis, au deuxième ou troisième trimestre) et à normaliser sa politique monétaire. Dans ce type de contexte, l’histoire nous montre que les actions (canadiennes et américaines) se portent bien, mais que le rendement est volatil. Nous pensons que le marché mondial poursuivra sa tendance haussière, car ce sont les récessions, et non le temps qui passe qui mettent un terme aux marchés baissiers.

Selon nous, les événements récents du marché portent à conclure qu’il faut maintenir un portefeuille diversifié dans différentes catégories d’actif, régions géographiques et secteurs industriels. Cette diversification contribuera à optimiser les rendements de votre portefeuille, tout en réduisant les risques, lorsqu’ils se présentent, notamment les risques de change et de taux d’intérêt.

Le CÉLI : l’utiliser avec créativité

Un des outils de placements mal compris mais qui pourrait vous rapporter gros est le compte d’épargne libre d’impôt (CELI). C’est un instrument d’épargne enregistré, souple et d’usage général, qui permet aux Canadiennes et aux Canadiens de gagner un revenu de placement libre d’impôt afin de combler plus facilement leurs besoins d’épargne tout au long de leur vie.

Les cotisations ne seront pas déductibles d’impôt, mais le revenu et la plus-value ainsi que les retraits du compte ne seront pas imposables. Les sommes retirées s’ajoutent aux droits de cotisation de l’année suivante et les droits de cotisation inutilisés peuvent être reportés indéfiniment.

Constituer un fonds d’urgence

Le CELI peut être indiqué comme instrument de placement pour votre fonds d’urgence. Généralement, il est prudent de constituer une réserve, équivalant de trois à six mois de frais de subsistance, sous forme de placements liquides en prévision d’une situation financière urgente et imprévue. Toutefois, beaucoup de personnes hésitent à le faire, optant plutôt pour une marge de crédit. Cela s’explique surtout du fait que la plupart des gens sont peu attirés par l’idée de recevoir un faible revenu qui soit amputé par l’impôt. Le CELI pourrait résoudre ce dilemme, puisque ni les revenus de placement réalisés dans le CELI ni les retraits de celui-ci sont imposables.

Fractionner le revenu familial

Étant donné que les règles d’attribution du revenu ne s’appliquent pas au CELI, le conjoint à revenu plus élevé peut donner des fonds au conjoint à revenu inférieur pour investir dans son CELI.

Les parents et les grands-parents peuvent aussi faire don de fonds à un petit enfant ou à un enfant majeur pour que celui-ci les cotise à un CELI. Un jour, ces fonds pourront être retirés exempts d’impôt en vue de financer le coût des études supérieures, l’achat d’une première maison ou d’autres dépenses.

Faire un legs exempt d’impôt

Si vous êtes retraité et que vous recevez plus de revenus d’un FERR ou d’une pension qu’il ne vous faut compte tenu de votre mode de vie, vous pouvez verser la portion excédentaire au CELI et profiter de la plus-value continue et exempte d’impôt de vos placements.

Les fonds cumulés dans le CELI pourront être retirés en franchise d’impôt à une date ultérieure afin de bonifier votre mode de vie.

Par ailleurs, si vous n’avez pas besoin des fonds du CELI à la retraite, vous pourriez faire un legs exempt d’impôt à vos héritiers. Il peut s’agir d’une stratégie particulièrement judicieuse si vous n’avez pas de conjoint à qui transférer vos placements libres d’impôt au moment de votre décès.

Gamme de services offerts

Épargner et choisir les placements à utiliser ne représente qu’une partie du travail à faire pour accumuler, protéger, utiliser et transmettre votre patrimoine. Les services que nous offrons dépassent largement le choix du fonds X ou de la police d’assurance Y.

  • Planification financière de la retraite

  • Conseils fiscaux

  • Planification successorale

  • Épargne – Étude

  • Don planifiés à des organismes de charité ou fondations

  • Protection de votre patrimoine advenant une maladie, une perte de mobilité ou un décès (vie, invalidité, maladies graves, soins de longue durée)

Il n’en tient qu’à vous de profiter de tous les services et conseils que nous pouvons vous offrir !

Nous sommes en milieu de cycle économique, c’est le bon moment pour faire des efforts : ceux qui investiront maintenant profiteront des rendements générés par la croissance économique des prochaines années. C’est le temps de maximiser vos contributions dans les deux régimes fiscalement avantageux pour vous que sont le CÉLI et le REÉR.

CÉLI

Le plafond CELI annuel pour les années 2009, 2010, 2011, 2102 est de 5000$ et de 5500$ pour les années 2013, 2014 et 2015. Pour des contributions totales de 36 500$

REÉR

Vous pouvez connaître votre maximum déductible au titre des REER en consultant l'une des options suivantes :

  1. la ligne (A) qui figure sur l'État du maximum déductible au titre des REER, sur votre plus récent avis de cotisation ou avis de nouvelle cotisation;

  2. le T1028, Renseignements sur vos REER pour 2010, que l’Agence du Revenu du Canada (ARC) vous envoie après avoir traité votre déclaration.

Droit REÉR maximum en 2014 : 24 930 $ pour un revenu gagné en 2014 égale ou dépassant 138 500 $.

Nous vous rappelons que nous sommes à votre entière disposition pour répondre à vos questions. N’hésitez jamais à nous appeler : mieux vaut nous appeler pour rien, que nous appeler trop tard !

Cordialement,



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