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  • Pascal Duguay

Perspective économique en 2015



Alors que nous sommes en toute fin de deuxième trimestre de l'année 2015, nous pensions important de faire une mise à jour des principaux enjeux économiques. D'autant plus que l'incertitude causée par un potentiel retrait de la Grèce de l'Union Européenne et les fluctuation de taux d'intérêt du printemps ont occupé les manchettes et suscité plusieurs questions des investisseurs.

Au 29 juin, les principaux indices avaient pratiquement tous perdu les gains réalisés en début d'année, avec des reculs année à ce jour de 0,06 % pour l'indice repère S&P 500 (en devise locale) et de 0,97 % pour l'indice S&P/TSX composite. Les obligations ont connu des mois difficiles avec un repli de 1,47 % lors des trois derniers mois, même si le rendement est positif depuis le début de l'année. Bref, les portefeuilles, même bien diversifiés, ont connu d'importantes fluctuations au cours des derniers mois.

Le premier facteur expliquant cette volatilité est l'incertitude causée par un potentiel rejet de la Grèce de l'offre de ses créanciers et la tenue d'un référendum improvisé. Par contre, même dans certains des scénarios les plus sombres, les risques de contagion sont maintenant limités, les banques européennes affichant un bilan nettement plus reluisant qu'en 2011. De plus, il faut se souvenir que la Grèce représente environ 1 % de l'économie européene. La baisse des indices boursiers de lundi était d'ailleurs en partie résorbée depuis sur les marchés nord-américains. Nous en saurons beaucoup plus d’ici quelques jours. Même s'il est plus probable que la Grèce demeure dans la zone euro plutôt que d’en sortir, les risques sont de plus en plus élevés.

La seconde source d'incertitude est la hausse potentielle des taux directeurs. Habituellement utilisée comme ancrage pour réduire la volatilité d'un portefeuille, la portion obligataire, comme observée récemment, peut également connaitre des performances adverses. Par contre, le ton conciliant de la Fed, les indicateurs affichant une inflation plus basses que prévue et la bonne performance de l'emploi et de l'immobilier aux États-Unis sont autant de raisons de rassurer les investisseurs.

Dans ce contexte, nous sommes d’avis que la meilleure façon de contrer la volatilité des marchés est d’adopter un horizon temporel à long terme, de demeurer investis dans des portefeuilles diversifiés et de rester disciplinés en lien avec vos objectifs personnels (les 3 D – Durée, Diversification et Discipline). Nous surveillons constamment les marchés et vous tiendrons au courant si la situation économique se détériore de façon significative.

Cordialement,



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