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  • Pascal Duguay

Revue des marchés - Printemps 2019



Après avoir connu une fin d’année 2018 particulièrement difficile, les marchés financiers mondiaux se sont fortement redressés pour afficher des résultats essentiellement positifs pour la première partie de 2019. Les marchés boursiers semblaient profiter de la perspective d’une politique monétaire plus accommodante, tandis que les marchés des obligations ont bénéficié des données économiques indiquant un ralentissement de la croissance mondiale.

La reprise des actions est survenue en dépit des données économiques indiquant un affaiblissement de plus en plus marqué de l’économie mondiale, et la relance de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.


La volatilité des marchés

Compte tenu de la récente volatilité découlant de la rhétorique commerciale, nous nous demandons si ces tactiques de négociation seront éphémères ou si elles risquent d’avoir une incidence à long terme sur l’activité économique mondiale et les bénéfices. Comme dans le cas de tout événement géopolitique, une quantification est impossible.

Cependant, à l’instar de ce que nous avons pu constater lors des négociations de l’ALENA, les menaces de guerre commerciale entraîneront de la volatilité, mais devraient s’estomper à mesure que les esprits se calmeront.

Nous attendons d’avoir plus de preuves que l’économie est en difficulté avant de considérer que les risques de récession ont augmenté. À l’heure actuelle, aucun autre facteur ne soutient, selon nous, la thèse d’un risque de récession à court terme. Par conséquent, nous sommes toujours d’avis que le risque de récession en 2019 est faible.

Depuis le début du marché haussier des actions nord-américaines il y a plus de 10 ans, les investisseurs ont pris de l’assurance à mesure que l’économie mondiale a pris de l’expansion, particulièrement aux États‑Unis où les bénéfices des sociétés sont sains et les données sur l’emploi, le logement et les dépenses des consommateurs sont solides.

Cependant, comme nous nous trouvons vers la fin du cycle économique, les bénéfices des sociétés ralentissent de concert avec la croissance économique mondiale. Bien que les taux d'intérêt restent faibles, ce qui soutient l’investissement des entreprises et les cours des actions à court terme, la volatilité boursière à laquelle nous avons assisté au cours des derniers trimestres pourrait devenir chose commune au fur et à mesure que le cycle arrive à maturité. La forte baisse au quatrième trimestre et le revirement total au premier trimestre de cette année nous rappellent à point nommé la rapidité avec laquelle les marchés peuvent fluctuer et soulignent l'importance de rester investi à long terme.

Étant donné ce contexte, nous continuons de croire que les clients tireront plus

profit d'une stratégie de placement diversifiée qui procure une exposition à divers types de placement gérés activement, que ce soit dans les actions ou les obligations, selon leurs objectifs personnels.


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